Depuis quand pratiquez-vous l’astrologie ?
Je pratique l’astrologie de façon professionnelle
depuis 1987, comme consultant et enseignant. J’ai d’abord exercé à
Nice, puis à Paris où je travaille depuis 2001.
Comment vous êtes-vous formé ? (Autodidacte ? Cours ?
Dans ce cas quel professeur ou école ?)
En astrologie comme dans d’autres domaines, je me
suis formé en autodidacte car c’est cette approche qui me convient
le mieux. Mais c’est bien sûr à mes illustres prédécesseurs que je dois
mon initiation à l’astrologie, notamment à Joëlle de Gravelaine,
André Barbault, Hadès, Henri-Jean Gouchon, Jean Hiéroz et quelques
autres.
Vous reconnaissez vous dans un courant ? Si oui,
lequel ? Sinon, pourquoi ?
Je me reconnais volontiers dans l’astrologie
classique, c’est-à-dire l’astrologie traditionnelle qui a intégré
les planètes trans-saturniennes et certains points ou objets
célestes tels que Lilith ou Chiron, ainsi, bien sûr, que l’apport de
la psychologie et de la spiritualité.
Comment qualifieriez-vous votre approche de
l’astrologie ? (Outil de connaissance de
soi ? Aide à la décision ?...)
Ma vision de l’astrologie est vaste car j’y vois une
véritable conception du monde, une philosophie qui traite de la
connaissance de soi, de l’homme et de son univers. Sur le plan de ma
pratique, l’astrologie représente un merveilleux instrument pour
aider l’autre à se comprendre et à donner du sens à sa vie. Ce qui
me touche particulièrement dans cette discipline, c’est son
objectivité, son caractère somme toute naturel.
L’aide à la décision est un point important de la
consultation : l’analyse astrologique permet de présenter une
situation vue « d’en haut », c’est pourquoi elle l’éclaire et
conduit naturellement à la bonne décision. Quant à la prévision, qui
fait partie intégrante du bagage de l’astrologue, elle ne me paraît
justifiée que si elle découle de l’analyse globale d’une personne
dans une situation donnée. Elle ne doit pas être considérée comme un
facteur extérieur à soi, mais comme une possibilité résultant d’un
contexte connu, assortie d’une probabilité plus ou moins forte selon
les cas.
Mêlez-vous l’astrologie à d’autres disciplines dans
votre pratique ?
Si oui : lesquelles ? Comment ? Pourquoi ?
Je ne fais pas intervenir d’autres disciplines dans
ma pratique, mais il m’arrive de proposer un remède homéopathique
lorsque celui-ci me paraît susceptible de renforcer ce qui a été dit
pendant la consultation d’astrologie, voire de transmettre sous une
autre forme ce qui n’a pas pu être dit. En effet, je suis convaincu
de la similitude profonde existant entre astrologie et homéopathie.
Comment procédez-vous concrètement : étude sur
rendez-vous ou par téléphone ? Etude sur une ou plusieurs séances ?
Avez-vous mis au point une méthode particulière ?
En fonction de la distance géographique, voire de la
disponibilité des personnes, les consultations se font soit en
cabinet, soit par téléphone, soit en visio, soit même par courrier électronique.
J’aime ces différentes façons de procéder : par exemple, la
consultation par téléphone crée une forte intimité qui permet
parfois d’aller plus en profondeur que la consultation en face à
face. Quelle que soit la méthode employée, le plus important à mes
yeux est de bien regarder la carte du ciel afin de « voir », puis de
transmettre aussi clairement, fidèlement et humainement que possible
ce qu’on a vu. En général, une séance d’une heure et demi à deux
heures suffit pour couvrir l’ensemble des sujets traités, mais
souvent les personnes reviennent après un délai plus ou moins long,
de l’ordre de quelques jours à quelques années.
Quels services proposez-vous ?
(étude natale, synastrie, transits, progressions,
orientation professionnelle/scolaire, coaching de vie…)
Ma consultation comprend l’analyse de la personne
(thème natal) et de ses perspectives d’évolution (révolutions
solaires et lunaires, directions primaires, secondaires et
symboliques, thème progressé, transits). Selon les cas, je fais
aussi des comparaisons de thèmes entre partenaires, je donne des
conseils d’éducation, d’orientation scolaire ou professionnelle, de
santé, etc. J’interviens aussi pour préparer des entretiens
importants, notamment dans le cadre de la vie professionnelle.
Je pense que nous avons à jouer un rôle important
dans notre société contemporaine, laquelle est en train de perdre
les repères sur lesquels elle s’était édifiée : il nous faut
éclairer, expliquer, soutenir, conseiller, redonner du sens, de la
confiance et de l’espoir.
Pourquoi avez-vous choisi d’adhérer à la FDAF ?
Qu’attendez-vous d’elle ?
J'ai adhéré à la FDAF en 1996,
d’abord parce que je ressentais le besoin d’appartenir à une
association professionnelle, de me sentir « entre confrères » ;
ensuite parce que je pensais urgent de réhabiliter l’image de
l’astrologie et des astrologues dans la société. Je sais que la
partie est loin d’être gagnée, mais grâce à ses efforts constants et
au maintien de sa ligne directrice, j’ai la conviction que la FDAF
œuvre dans ce sens.
Mes attentes sont, bien sûr, celles d’un astrologue
praticien : moins de débats théoriques au profit d’une plus grande
unité de notre profession, et surtout une représentativité aussi
forte et efficace que possible auprès des médias et des pouvoirs
publics. |